• Le voyage de bénévolat que j'ai pris n'a duré que 50 heures, dont on a passé 18 heures en voiture pour aller et retour. Ça veut dire, des heures qu'on a passées sur les lieux étaient très courtes. Quand même, j'ai pu rencontrer beaucoup de gens qui sont venus là rendre leurs services.

     

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    Quand notre équipe allait partir, à six heures du matin, du centre des bénévoles (ancienne école primère fermée) où on pouvait se coucher sous le toit dans un sac de couchage, ce jeune était aussi en train de partir.

    Je lui ai demandé:

    Tu viens d'où?     --De la préfecture de Shiga.

    C'est plus de 1 000 kilomètres! Et tu es ici dèjà longtemps?    --Une semaine.

    Tu es avec un groupe?      --Non, je fonctionne tout seul. Je ne suis pas fait pour l'activité de groupe.

     

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    Cette équipe préparait du yakitori (brochettes de poulet cuit sur le feu de charbon de bois ) et d'autres cuisines pour les réfugiés. J'ai demandé qulques questions.

    D'où venez-vous?       --Roppongi, Tokyo. (C'est un quartier très chic et cher de Tokyo)

    Vous faites du restaurant?      -- Oui, je suis patron d'un restaurant de yakitori.

     

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    Une équipe médicale qui rendait service à un centre pour les réfugiés. Ils sont venus de l'université médicale de Ehime. (1 500 kilomètres de ce centre.)

     

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    Une équipe d'une école maternelle était à un centre pour réfugiés. Elles sont venues de Yokohama conduisant la voiture de l'école maternelle de ci-dessous.

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    Un bénévole en complet! Il est venu avec une équipe de musiciens. Le concert allait commencer bientôt. Peut-être il allait faire du maître de cérémonie.

     

    Dans désastres comme ça, les japonais aiment utiliser le mot "KIZUNA (lien)" On veut dire,"on est noué des liens humains, alors on n'est jamais seul."


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     Rikuzen-takada, 5 ou 6 kilomètres de la mer. La permière vue de destruction qui j'ai vue.

     

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    Rikuzen-takada:  chemin de fer interrompu à 5 kilomètres de la mer.

     

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    Rikuzen-takada. Centre de la ville

     

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    Rikuzen-takada. À côté de la mer. Ici, c'était une forêt de pin bien connue de sa beauté.

     

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    Rikuzen-takada. Cages des huitres laissés sur la plage. L'industrie des huitres est presque anéantie.

     

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    Ishinomaki. Dans cette villes, 5 795 sont morts ou disparus. Vu de la colline Hiyoriyama, où. 11 mars, beaucoup des habitants se sont réfugiés et ont assisté à l'enfers sous leur yeux.

     

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    Ishinomaki. Le bâtiment brûlé était une école primère "Kadowaki". Tous les écoliers se sont évacués avant le tsunami, heureusement.

     

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    Ishinomaki. Voiture écrasée. Imaginez la force du tsunami.


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  • J'ai fait du bénévolat d'une journée à Rikuzen-takada, où 2 158 personnes (de la population totale de 23 302) sont morts ou disparus à cause du tsunami du 11 mars. Autrement dit, là-bas, presque 1 sur 10 habitants de la ville sont perdus.

    La tâche donné à notre équipe ce jour, c'était d'aller au lieu qui était une fois un dépot pour les marchadise de carreaux et d'exhumer de la boue des carreaux encore bons à vendre avant on débarrasse tous avec des machines de construction.

    Le propriétaire de ces petites entreprises travaillait aussi là. Quand notre travail était fini, nous avons parlé avec lui un peu. Il a perdu sa maison, son usine, son bureau, son dépot, sa marchandize. Je n'ai pas pu osé demander si sa famille se portait bien.

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    La personne avec chapeau de paille, c'est le propriétaire.

    Quand nous étions presque prêts à quitter, une femme est venue avec des canettes de boisson bien rafraîchies et nous les a offert.

    J'ai demandé si elle était la femme du propriétaire. Ella a dit "Non, je suis une directrice de ces affaires."  Et nous avons pu écouter son expérience du tsunami. Elle a aussi perdu sa maison. La plus impressionante partie de son récit était comme ça:

     Aprés les shocs des tremblements, elle ne savait pas quoi faire. Elle était au petit bureau dans un coin de ce dépot qui se trouvait à 5 kilomètres de la mer. Mais, peu aprés, l'émission de la communauté a commencé l'annonce demandant les habitants de s'enfuir.

    Elle n'était pas encore sûre si c'était vraiement nécessaire d'évacuer son bureau à 5 kilomètres de la mer. Mais, l'homme qui continuait l'annonce de refuge s'est exclamé, "Tsunami est là! Refugiez-vous vite! Refffuuuuggge!"  Et l'émission a été interrompue. C'était ce moment quand elle a finalement décidé de prendre sa voiture pour s'enfuir. Comme ça, elle vive encore, grâce à l'annoce.

    J'ai trouvé plus tard sur l'internet que tout le personnel de la marie en charge de la sécurité restait à la mairie pour remplir sa mission jusque sa mort, cet annonceur aussi.

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    La femme à bottes blanches, elle est la directrice qui nous a raconté son experience.


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  • Déjà, il est plus de 3 mois depuis la catastrophe de séisme et de tsunami du 11 mars. Maintenant des efforts pour le rétablissement s'accélérent.

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    Plus de 390 000 personnes ont participé en bénévolat mais on manque encore des mains. Alors, j'ai décidé, moi aussi, d'aller faire un peu de contribution physique.

    Pour participer au bénévolat, on prépare, tout d'abord, les choses nécessaires soi-même: bottes de sécurité pour se protéger les pieds des clous, lunettes de protection, casques de sécurité, masques contre la poussière, gants de caoutchouc, boissons, aliments, assurance pour activité bénévole, etc.

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    Cette photo montre comment on mes ces choses sur soi avant commencer l'activité. C'est moi dans le centre avec des membres de notre équipe.

    Il y a trois moyens principaux d'arriver aux lieux de bénévolat.

    1. Conduire sa voiture soi-même
    2. Prendre un des autocars pour les bénévoles qui partent de beaucoup de grandes villes, comme Tokyo.
    3. Participer aux voyages de bénévolat organisés par organisations à but non lucratif, ou par agences de voyage.

    Moi, j'ai pris un voyage organisé par une petite organisation à but non lucratif de la ville voisine. L'organisateur a loué une voiture avec 10 places. Alors, l'équipe s'est composée de 10 personnes comptant l'organisateur qui fonctionnait comme chauffeur, guide, et bénévole.

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    C'est notre équipe. L'organisateur M. Sugawara se trouve au deuxième du gauche au premier rang. Moi, à l'extrême droite au premier rang.

    Avant participer, j'avait un peu de souci, à l'âge de 62, de devenir une entrave à l'équipe. Mais, c'était un souci inutile. Regardez, beaucoup sont de mon âge. En somme, l'équipe s'est composait des âgés comme moi et des jeunes comme M. Sugawara. Pas de personnes entre deux âges.

    Généralement, les déstinations des bénévoles sont les centres de bénévolat des villes détruites. Quand on arrive à un centre de bénévolat, on fait enrégisitrement. Et le personnel du centre (eux aussi bénévoles) distribue aux bénévoles les tâches pour la journée (généralement on travaillent de 9:00 à 15:00)

    Pour le moment, la majorité de travaux pour les bénévoles sont de débarrasser les maisons, les usines, les champs, les espaces de la boue et des décombres. On utilise les machines de construction mais certains travaux délicats doivent être faits à la main.

    Ceux qu'on a fait, ceux qu'on a vu, ceux qu'on a écouté et ceux on a pensé dans les villes dévastées, je vous les rapporterai aux articles prochains. 


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  • Liens gênetiques entre les vietnamiens et les japonais

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